Pour la sortie de son EP, Mathilda nous présente son projet artistique
Le 22 octobre dernier, Mathilda sortait son premier EP, « Amore Sacro ». Avant cela, elle avait publié sur YouTube le clip de la chanson « Hypersexual », qui en disait déjà long sur sa capacité à innover, à surprendre et à créer des petits films aussi agréables à écouter qu’à regarder.
4 années pour mûrir un EP plus qu’abouti !
Entre l’écriture de la chanson « Hypersexual » et la sortie de l’EP « Amore Sacro », 4 années se sont écoulées. Mathilda l’explique très bien : « j’ai eu besoin de mûrir, d’assimiler tout ceci. Il y a 4 ans, c’était vraiment le début du processus de création, je ne savais pas encore réellement à quoi Mathilda allait ressembler ».
Si certains artistes s’obligent à sortir des titres rapidement pour toujours se montrer prolifiques, Mathilda aime savourer une forme de liberté, tant sur la façon de présenter ses œuvres que sur la manière de les réaliser. Et ce n’est pas un hasard si la chanson « Hypersexual » dénonce l’hypersexualisation de la femme : Mathilda explique avoir vécu « une grande désillusion, une déception, sur fond de lassitude. J’enchaînais les rendez-vous dans les maisons de disque et me retrouvais face à des personnes qui écoutaient à peine les morceaux, et qui se permettaient de me dire (voire de m’imposer) à quoi je devais ressembler ».
Mathilda s’est sentie seule quand elle a rencontré les maisons de disque, parce que « les discussions étaient à 90 % vides de sens, les 10 % restants pour se donner bonne conscience, j’imagine ».
Scénographie, musique, chorégraphie : un projet complet
Afin de faire connaître son EP, Mathilda ne se contente pas de chanter les titres qui le composent. Une scénographie a été imaginée par « de formidables amis et artistes autres que musiciens, Julie Noyat et Johan Chabal, qui forment La Fabrique à projets. ». Elle les a rencontrés grâce à Christophe, qui était un ami commun, et cela a tout de suite été un « coup de foudre amical et professionnel ».
En parallèle, un autre ami de Mathilda, Valentin Beaufils, s’est attaché à créer toute une chorégraphie autour des chansons. Ils se connaissent depuis presque toujours, puisqu’ils étaient « dans deux lycées rivaux séparés par une seule route à Clermont-Ferrand ».
Mathilda a choisi de travailler avec lui pour « remettre le corps au centre de la scène et du projet » parce qu’elle « pense que prendre conscience de son corps sur scène est tout aussi important que le travail de la voix ».
Pour les chorégraphies, elle s’est donc entourée de Valentin Beaufils et d’un autre ami à elle, Manu Rodrigez, qu’elle espère avoir sur scène avec elle plus tard, sur ses autres morceaux.
Des idées plein la tête : Mathilda, une artiste jamais en manque d’inspiration
Au-delà de son EP « Amore Sacro » qui contient 5 chansons dont « Hypersexual », Mathilda travaille aussi sur de nombreuses reprises : « Je trouve que c’est un super exercice pour sortir de sa zone de confort, pour s’inventer d’autres histoires et notamment celles qu’on n’a pas pu écrire ».
Récemment, elle a repris « Femme fatale » du Velvet Underground & Nico, en version française. Au fil du temps, la liste des titres qu’elle aimerait retravailler s’allonge, d’autres devraient arriver plus tard.
Pour rappel, Mathilda a déjà chanté en duo avec Cali, sur la chanson « Viens avec moi ». Elle nous parle de son ressenti : « Cali est un ange. C’est une des personnes les plus gentilles et bienveillantes que j’ai eu la chance de rencontrer dans ma vie. J’adore sa poésie, sa folie, sa mélancolie ». Elle ajoute qu’elle est extrêmement fière d’avoir chanté en duo avec lui, et qu’elle assurera sa première partie sur quelques dates futures avec grand plaisir.
N’hésitez pas à écouter les titres de Mathilda, à la suivre sur les réseaux sociaux et à acheter son EP pour vous familiariser avec son univers : fascinant, il ne ressemble à aucun autre !
0 commentaire