Une « vraie belle rencontre » avec Augustin Charnet : Cali nous raconte son nouveau spectacle
Inépuisable et en quête permanente de renouvellement, Cali est sur tous les fronts cet été : en parallèle des salons littéraires où il dédicace toujours son 2e roman, il présente un nouveau spectacle en duo avec Augustin Charnet, jeune musicien déjà brillant. Le temps d’une interview, il a accepté de répondre à quelques questions autour de ce format inédit, sur scène avec un intrépide et créatif artiste derrière les claviers.
En duo avec Augustin, Cali y va « avec le trac, mais sans peur »
Le trac avant chaque représentation reste essentiel dans l’esprit de Cali : ce moment « où tout remue en soi » constitue l’un des moteurs pour tout artiste qui se produit. Mais face à cette nouvelle formule en duo avec Augustin Charnet, il admet malgré tout monter sur scène « sans peur », grâce à la confiance totale qu’il voue à son acolyte.
La rencontre avec Augustin, un coup de cœur immédiat
Augustin Charnet, qui va accompagner Cali sur plusieurs dates cet été, est pour lui « une vraie belle rencontre ». Au-delà de la complicité qui s’est formée petit à petit, il ajoute : « on s’est vraiment bien entendu parce qu’il m’amène des sons nouveaux, un jeu nouveau et surtout cet esprit de môme. Cela me sort de mon âge et de mon histoire. »
Se donner la liberté d’orchestrer les chansons de manière totalement différente
Pour Cali, sur scène, « le héros, ce n’est pas moi, ce sont les chansons ». Et à ce sujet, il exprime la liberté totale qu’il éprouve avant de créer chaque spectacle, pour imaginer des arrangements nouveaux sur chaque titre « on les habille comme on veut, j’ai confiance en Augustin comme j’ai confiance en Steve Nieve ou Julien ».
Le but reste avant tout de s’amuser sur scène, de prendre du plaisir : un plaisir communicatif, à en voir l’accueil reçu sur les deux premières dates, au Russey et à Saint-Paul-de-Fenouillet.
Un spectacle construit en toute liberté, et déjà d’excellents retours
Afin de façonner ce nouveau spectacle, Cali précise comment il travaille avec Augustin : « on a fait des répétitions très courtes, j’ai choisi des chansons et j’en choisirai d’autres au fur et à mesure. Augustin, lui, s’amuse à les retravailler. »
Le simple fait de n’être que deux sur scène parfois face à plusieurs milliers de spectateurs, comme c’était le cas au Russey (Pop Cornes Festival), ne freine pas l’énergie des musiciens : « Quand on est deux sur scène, le troisième c’est vraiment le public : on dit toujours qu’il fait partie de l’histoire mais là, c’est particulièrement le cas. »
Cette nouvelle formule a déjà séduit les premières personnes ayant eu la chance de la découvrir : « on a été jeté dans le grand bain le premier soir avec ce concert à deux devant 5 000 personnes, tout s’est très très bien passé »… Cali souligne d’ailleurs l’investissement puissant et motivant du public sur ces deux premières dates : « Les gens nous voient tous les deux et nous encouragent encore plus, en tapant en rythme avec les applaudissements, en donnant de la voix ». Galvanisés par cet accueil, les deux musiciens sont plus que jamais prêts pour les prochaines dates, en communion totale avec le public.
Le besoin de « rhabiller les chansons », un puissant moteur pour la créativité
Quand on regarde successivement les spectacles accomplis par l’artiste et son entourage (musiciens, techniciens), on observe à quel point les atmosphères sont à chaque fois différentes, et on imagine toute la réflexion qui précède chaque nouveau format, pour ne pas rester toujours sur le même registre. Selon Cali, ce renouvellement apparaît comme une nécessité : « même avec le groupe qui est avec moi depuis longtemps, on rhabille les morceaux à chaque tournée. C’est important pour moi ».
À chaque fois, il se met donc au défi, et se pose les mêmes questions « Est-ce que cette version va plaire aux gens ? Est-ce qu’on va réussir à mettre le bordel ? Est-ce qu’il y aura de l’émotion ? ». Vraisemblablement, la réponse est encore une fois positive avec Augustin Charnet derrière les claviers.
Cette nouvelle expérience donne une belle opportunité à Cali de se réinventer : cet été, il compte « donner en public, en piano / voix », un titre inédit qui s’appelle « Cavale ça veut dire s’échapper ». Il nous en dit plus sur cette chanson : « Elle est arrangée par Augustin et c’est un autre son, un autre Cali, avec les mots de Cali. Et ça c’est grâce à Augustin ! ».
Pour conclure cet échange pendant lequel il a été question de tout ce que Cali entreprend, de l’écriture de chansons à celle de romans en passant par les spectacles en tout genre et les albums, il a cité Jules Renard, qui affirmait « Ne nous prenons pas au sérieux, il n’y aura pas de survivant »… Et lui, de son côté, a enchaîné : « Elle est terrible cette phrase, mais elle est vraie… Alors autant s’amuser ! ».
Puisqu’il est question de s’amuser, n’oublions pas de consulter les dates de Cali sur sa page Facebook Officielle, afin d’aller partager quelques moments de musique avec lui et Augustin Charnet, mais aussi avec le groupe, de très belles choses se trament pour les prochains mois.
1 commentaire
Cathy GIL · 22 juin 2019 à 9 h 04 min
Très belle interview. Je les ai vu tous les deux à st Paul de Fenouillet et je confirme cette folie à deux avec des arrangements magnifiques. Le public se lève danse, chante. Un moment qui nous fait tout oublier comme Cali sait si bien nous faire vivre à chaque concert.