Se réinventer encore, partager la joie toujours : « Cavale », un concert électrique revigorant !
La tournée « Cavale » peut enfin commencer : entouré de ses musiciens et de son équipe, Cali repart sur les routes de France pour offrir des concerts électriques fidèles à l’univers de son dernier album. Entre le plaisir des titres incontournables qu’on ne présente plus, l’engouement à l’idée d’entendre Cali explorer nouveaux registres et le bonheur de simplement se retrouver, chaque spectacle déclenche des applaudissements aussi sincères que généreux. Sur scène comme dans le public, les yeux brillent : cela ne fait pas de doute, le retour du spectacle vivant est nécessaire pour tous !
Honorer « Cavale », un album qui se savoure sur scène
Depuis le mois de mars, l’album « Cavale » a eu le temps de faire son chemin dans les esprits. Mais quand Cali interprète ses chansons sur scène, c’est un peu comme si on les redécouvrait. Forcément, les titres du dernier disque étaient attendus au tournant par les amateurs… Ceux-ci ne risquent pas d’être déçus !
Car comme pendant la tournée électrique « Les Choses Défendues », Cali et ses musiciens jouent tous les titres du dernier album, sans exception. On assiste donc à des versions très électriques pour « Cavale » ou « Je dois encore vivre », des prestations vocales surprenantes sur « C’est avec un couteau qu’on fait une chanson », des envolées instrumentales sur « Enfuis-toi » ou encore des moments plus émouvants sur « Mon fils ma vie » et « Sois doux », pour ne citer qu’eux.
Afin de célébrer comme il se doit ce disque, un décor a même été spécifiquement créé pour les concerts. On y retrouve de jolis clins d’œil à l’univers visuel du CD, ainsi que des effets de lumière très soignés, pour ne pas dire poétiques.
Un groupe performant, pour apporter de nouvelles nuances aux titres de Cali
Augustin Charnet, qui était déjà là sur la tournée Léo Ferré et qui a largement participé à la conception de l’album « Cavale », fait naturellement partie du groupe. Celui-ci s’est agrandi pour offrir des spectacles encore plus forts : Théophile à la guitare et Julien à la batterie délivrent énormément d’énergie, mais instaurent aussi de la profondeur sur le plan musical.
La composition du groupe est clairement rock, mais ceux qui suivent régulièrement Cali savent qu’il n’est pas du genre à se cacher derrière des étiquettes. Alors les musiciens n’hésitent pas à enrichir la palette de sons, avec des touches plus modernes et électroniques, dans la lignée de ce que l’on avait déjà eu le plaisir de découvrir précédemment avec Augustin Charnet.
Comme Augustin, Théophile et Julien semblent avoir leur propre style et leur identité musicale, on en décèle les traces dans les interprétations des chansons. Fort de cet entourage prolifique associé à une belle ouverture d’esprit, Cali tire pleinement profit de cette nouvelle configuration, idéale pour se réinventer continuellement.
Le public toujours au rendez-vous, pour que les spectacles continuent
Pendant que Cali chante ses titres les plus célèbres, entre « 1 000 cœurs debout », « C’est quand le bonheur » et « Elle m’a dit », l’osmose avec le public se ressent de manière très intense. Le lien reste fort tout au long du spectacle, parce que Cali a ce don de maintenir une relation à la fois complice et bienveillante avec les autres.
Mais la folie qui s’empare de la salle pendant les titres les plus connus montre que face à des artistes qui se rincent autant, dans la bonne humeur générale, il est encore possible d’oublier la vie dehors le temps d’un concert !
Évidemment, dans le contexte actuel, avec la présence d’un virus qui menace toujours, le spectacle vivant a besoin de son public pour survivre. Dans certaines villes comme Mordelles, Cali, son producteur Astérios, son régisseur général Moon le Noan et toute son équipe de tournée ont accepté, exceptionnellement mais de façon unanime, de faire deux concerts pour que la date soit maintenue (et que la capacité de la salle soit réduite). Chacun garde son masque. Les règles sanitaires sont respectées, et l’on parvient à continuer de faire travailler les techniciens, organisateurs, musiciens, etc.
Cali le précise bien dans son discours, plus que jamais, il est essentiel de venir aux concerts, même s’il n’est pas forcément évident de porter un masque pendant tout ce temps et que les gestes barrières imposent certaines contraintes. Au moins pour soutenir ces professionnels de la culture : ils se décarcassent pour que les salles puissent accueillir du monde de manière sécurisée. Optimiste avant tout, il nous le rappelle, bientôt tout cela ira mieux, et nous nous souviendrons tous que même pendant les périodes moins simples, nous avons réussi à rester ensemble et à partager des moments de vie.
1 commentaire
Jean-charles GILLET · 7 octobre 2020 à 18 h 08 min
Comme d’habitude un article qui donne envie.