Ces citations poétiques empruntées au roman de Cali

Publié par LaVieCali le

Si « Cavale ça veut dire s’échapper » se présente au premier abord comme un récit très personnel, tous les lecteurs ont saisi sa portée universelle. Cette histoire autour de l’adolescence rappelle à chacun ses propres premières fois, ses amours et ses déceptions, à cet âge entre insouciance et prises de conscience. Dans le roman, plusieurs phrases, même sorties de leur contexte, deviennent des maximes à part entière.

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Image : couverture du livre « Cavale ça veut dire s’échapper »

Hors de Vernet-les-Bains, ces phrases parlent à tout le monde

Autour de l’adolescence, l’amitié et l’amour, Cali écrit des mots dont la portée va bien au-delà de son contexte, à Vernet-les-Bains dans les années 1980.

« La haine obscurcit la vie, l’amour la rend lumineuse. »

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Il explique aussi sa vision de l’amitié, qui parle sans aucun doute à beaucoup de personnes :

« À quoi reconnaît-on un frère, un ami ? Un ami pardonne tout. » et, quelques lignes plus loin, « La vie est supportable quand on a un ami. »

Au sujet de l’adolescence, Cali rédige également quelques mots qui font écho dans tous les esprits :

« Seize ans. On pouvait tout brûler par les deux bouts, il en resterait encore. »

Une philosophie de la vie

À certains moments du livre, Cali va même jusqu’à utiliser des formules qui pourraient s’appliquer dans la vie de tous les jours.

Par exemple, lorsqu’il dit « Pas facile veut dire insurmontable comme la guerre. », il fait un bel euphémisme de ce banal « pas facile » que l’on prononce parfois à un ami ou à un proche, quand on vit une période compliquée, et qu’on ne veut pas s’étaler. L’auteur fait également le choix d’omettre cette partie plus sombre de son adolescence à la maison. D’une façon très poétique, cet aphorisme peut être interprété par chacun à sa manière.

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Bien évidemment, la fameuse phrase « on meurt demain » constitue l’essence de ce récit, et Cali admet aujourd’hui encore qu’elle le guide au quotidien. Il faut profiter de chaque jour, car on ne sait pas de quoi sera fait le lendemain – une version plus moderne de l’incontournable Carpe Diem.

Lui préfère dire que « Si on mourait le lendemain, il fallait dévorer la vie maintenant. »

Dans la bouche d’Alec, inséparable de Bruno, certains mots ont aussi un goût très particulier et sonnent comme de jolis petits adages : « ça sert à rien la vie si on a pas peur », dit-il à son ami pour l’encourager à se lancer dans ses projets, qui l’angoissent, mais qui lui donnent également envie de continuer.

S’il porte une crête et qu’il est souvent décrit par Bruno comme un anticonformiste presque marginal, Alec fait preuve de clairvoyance à de nombreux moments dans le récit, aiguille son ami, le rassure, le réconforte. L’une de ses phrases peut être reprise très facilement dans d’autres contextes de la vie :

« Tu sais pourquoi on est heureux ? Parce qu’on sait fabriquer des rêves… »

Déjà des partis pris dans l’univers de la musique et de l’art en général

Loin d’être chanteur à succès, Bruno joue dans un groupe punk avec ses amis à Vernet-les-Bains, dans son roman « Cavale ça veut dire s’échapper ». Pourtant, il a déjà des idées bien claires au sujet de sa vision de la musique, et même de l’art en général.

Photo : Yann Orhan

Par exemple, s’il ne considère pas sa voix comme extraordinaire, il se repose sur les dires de son idole Joe Strummer pour mettre le doigt sur ce qui reste primordial, en musique :

« Et puis qu’est-ce qu’on en a à foutre de la voix ?

L’important, c’est l’intention, le film qu’on raconte (…) ».

Il dit aussi, à un autre moment que « Les artistes ont du bordel à l’intérieur. » et que « Il faut être un peu taré pour être un génie. »

Parfois poétiques (« J’aime les yeux tristes, ça attend du bonheur. »), parfois très drôles ou tout simplement si vraies qu’on a envie de les garder près de soi, ces quelques citations ne sont qu’une sélection subjective d’extraits du roman de Cali. De nombreuses autres méritent aussi d’être explorées, comme cette belle définition :

« La déchirure, c’est quand on tient un morceau de la photo dans chacune de nos mains. C’est jamais bien quand on essaie de la recoller. »

Au travers de ses mots, Cali prouve qu’un récit intime peut résonner de manière bien plus large que prévu, et toucher tout le monde profondément. Dans ce roman, chacun peut trouver les extraits qui lui parlent, tout en savourant l’intrigue autour, une belle histoire prenante dans laquelle il est impossible de ne pas s’attacher aux personnages… La meilleure solution pour découvrir les autres surprises qui se cachent dans ce livre reste bien évidemment de le lire !


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