Un public algérien captivé par l’énergie et l’humanité de Cali
Début mars, Cali a parcouru l’Algérie et joué dans plusieurs villes un spectacle spécialement travaillé pour l’occasion, avec le concours de Michael Lecoq au piano. Le public, rapidement séduit par la présence scénique et les titres de Cali, lui a réservé un bel accueil et de jolis moments, sur les chansons les plus émouvantes comme sur les rythmes plus entraînants.
Jouer à travers le monde, une démarche artistique et humaine
Si la musique peut traverser les pays et les continents grâce à Internet, le spectacle vivant, lui, reste plus difficile à exporter. Mais pour Cali, l’ouverture au monde est humainement et artistiquement enrichissante. Il saisit régulièrement les occasions de jouer ailleurs, dans des pays où le public ne le connaît pas toujours si bien qu’en France, en Suisse, en Belgique ou au Québec. Cette fois, il a parcouru l’Algérie, s’arrêtant dans 5 villes différentes.
Les spectateurs ne sont pas forcément conquis d’avance, mais Cali a relevé brillamment le défi, puisque l’on voit circuler sur la toile des retours positifs émis par les personnes présentes, comme en témoigne cet article publié sur le journal L’Expression.
Le périple algérien s’est déroulé sur une petite semaine, à travers ces concerts :
- Constantine le 1er mars
- Annaba le 3 mars
- Tlemcen le 5 mars
- Oran le 6 mars
- Alger le 8 mars
Un spectacle revisité avec le pianiste Michael Lecoq
Pour cette tournée, Cali n’a pas emporté le décor de « Seul en scène », mais il a travaillé sur un autre format de spectacle, avec Michael Lecoq au piano. L’occasion de jouer des titres comme « Les Choses Défendues » ou « L’espoir » revisités, avec une instrumentalisation différente de celles que l’on a entendues récemment.
Sur certains morceaux comme « Je sais ta vie », une véritable ambiance de fête régnait, sous l’influence d’un synthétiseur enflammé, d’un Cali toujours plein d’énergie et d’un public galvanisé par cette folie communicative.
Comme toujours, Cali a saisi les occasions de surprendre le public et de mêler les univers entre eux. A Tlemcen, sa rencontre avec Walid Hakim, joueur d’oud, a donné naissance à un duo inattendu… Une prestation qui prouve, une fois encore, que la musique est plus belle quand on ne la cantonne pas à des étiquettes et genres bien définis ! Un autre article publié sur le site du journal Liberté, donne la parole à Cali et à ses impressions suite à cette tournée en Algérie.
Entre les chansons, il s’est également lancé dans quelques confidences, permettant à des personnes qui le connaissent peu de mieux découvrir son univers. L’histoire de ses grands-parents héroïques ayant fui le franquisme ; puis celle de son père transporté de l’Espagne à la France dans une brouette ont forcément touché le public, particulièrement attentif à ces récits qui font partie de l’identité de Cali.
Au-delà de nos frontières, les messages d’espoir et de bienveillance toujours délivrés par Cali ont à nouveau trouvé un écho. Tout comme sa musique, qui ne perd jamais son pouvoir, celui de laisser à chaque spectateur la chance de s’évader le temps d’une soirée.
2 commentaires
isa · 21 mars 2018 à 20 h 34 min
Merci pour ce bel article et pour les liens, je vais lire son interview. J’ai aussi beaucoup apprécié les photos qu’il nous a partagées au cours de cette tournée, que ce soient les paysages qui nous ont fait voyager ou les gens rencontrés sur son parcours, bel exemple d’humanité.
Cavale ça veut dire s’échapper : le 2e roman de Cali sort le 14 mars ! – Pour les fans de Cali · 16 janvier 2019 à 19 h 36 min
[…] envie d’aller à la rencontre d’autres personnes et d’autres cultures, au travers d’une première tournée en Algérie et d’une seconde série de dates en […]